NOTRE HUMANITÉ COMMUNE

Nous sommes des êtres humains sur la planète Terre ; où pouvons-nous nous échapper ? Si nous allons au Bout de la Terre ou choisissons de vivre sur une île déserte ou même dans une grotte, nous contemplerons toujours la planète Terre et nous mêlerons aux autres êtres humains jusqu’à l’heure de rencontrer notre créateur.

Pour les religions abrahamiques, le mois d’avril 2024 revêt une signification particulière. Les chrétiens célèbrent joyeusement le temps de Pascal, commémorant la résurrection du Christ. Les musulmans viennent de terminer le mois sacré du Ramadan avec la célébration de l’Aïd Al Fitr. Les Juifs célèbrent la Pâque, une période qui signifie la fin de l’esclavage pour le peuple juif. Ces célébrations se déroulent dans un contexte de tristesse et de souffrance extrême en Terre Sainte, berceau de notre foi commune en un Dieu unique.

Pour beaucoup d’entre nous, ces célébrations sont une simple question de traditions religieuses ; nous attendons avec impatience les réunions de famille et les repas savoureux. Bien que nous soyons enclins à lutter pour notre religion, paradoxalement une foi authentique en Dieu fait défaut. La foi implique l’amour de Dieu et un engagement à vivre selon ses commandements.

Malheureusement, la plupart du temps, nous ne parvenons pas à les appliquer à nos réalités quotidiennes. L’amour de Dieu implique l’amour de notre prochain, un thème commun à nos religions, mais nous nuisons continuellement à notre prochain, consciemment ou inconsciemment. Nous avons du mal à nous débarrasser de tout ce qui est égocentrique et qui ne nous respecte pas les uns les autres.

L’un des dix commandements révélés à Moïse est : « Tu ne tueras pas ». mais nous assistons à une soif sans fin de tuer. Un cycle sans fin de violence et de vengeance ne mène nulle part mais compromet la chance des générations nouvelles et futures de vivre en paix.

Les événements du mois d’avril 2024 ne sont pas une simple coïncidence ; ils sont un signal d’alarme ; plus que jamais, il est temps pour juifs, chrétiens et musulmans, « enfants de la famille d’Abraham », de se tourner ensemble vers le Tout-Puissant et de prier à l’unisson pour la paix en Terre Sainte si chère à leurs cœurs.

« Un temps pour aimer, un temps pour haïr, un temps pour la guerre et un temps pour la paix. » Ecclésiaste-3,8.

À quel point sommes-nous stupides de penser que Dieu nous aime mais n’a pas le même amour pour notre prochain ? Dieu est infini : « Il n’aime pas de façon limitée il nous aime tous à bras ouverts. »

Il est le seul puissant.

Nous ne pouvons pas échapper de la planète Terre ; la place que Dieu a donnée à la race humaine. Nous n’avons pas d’autre choix que celui de trouver une manière de vivre notre humanité commune dans la paix et l’harmonie.

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